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Un programme non gouvernemental d’industrialisation pour l’Afrique

L’incubation chez Hi-LABZ rentre dans un programme d’industrialisation du continent africain appelé RINVINDAF … un acronyme signifiant , ReINVenter les INDustriels AFricains de Demain . Le tout premier programme économique , industriel, technique et social non gouvernement mis en place par la société civile. Ce programme a été initié par un professeur de science économique et géostratégique Jean Paul POUGALA en 2014. Par la formation de millier d’africains de la diaspora et du continent , c’est interrompu pendant presque 4ans avant de reprendre l’année précedente en 2022 pour sa bientôt 10éme année d’existence .

Le programme RINVINDAF s’est fortement lié à la Chine pour son domaine de compétence en matiere d’industrie et de son expertise dans la mise en oeuvre industriel , l’indusrialisation. Pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi je parle et parlerai souvent de Chine . Ecoutons ce bref extrait de ce qu’en dit l’initiateur de ce programme afin de mieux en comprendre les motivations . Cela doit vous éclairer sur le Pourquoi de cette situation et le Comment de cette révolution!

Pourquoi les Africains doivent se former en Chine et avec la Chine

“Nous ne sommes pas venus ici apprendre comment on élève les poulets ” de Jean-Paul Pougala

Nous sommes ici en Chine pour comprendre pourquoi depuis les indépendances africaines, il y a plus de 60 ans nous continuons d’importer les poussins d’un jour sur le continent africain pour démarrer tout élevage de poulets.

Nous sommes ici en Chine pour comprendre ce que les européens ne nous ont pas dit ou n’ont pas voulu nous dire.

Nous sommes ici en Chine pour comprendre ce qui n’a pas marché dans l’éducation de plusieurs générations d’intellectuels africains, pour que nous continuons 60 ans après à être nourris par les autres et ça ne nous inquiète pas.

Nous sommes ici en Chine pour percer un mystère, découvrir des secrets.

Pourquoi les africains sont-ils confinés comme des prisonniers à ne manger qu’un seul type de poulet ? Celui imposé par les laboratoires américains ?

Comment changer la donner ?

Comment sans volonté politique, sans leadership idéologique comme la Chine, commencer nous aussi à mener sans les moyens d’un état, les recherches nécessaires pour maîtriser la production des vitamines animales sans tomber dans l’erreur scientifique de nos prédécesseurs de sous-estimer l’importance d’éviter la consanguinité des sujets ?

En sommes, nous avons fait des milliers de km pour venir jusqu’ici découvrir comment mettre la science au service de la prospérité du continent africain en suivant un modèle qui a fait ses preuves, le modèle chinois qui a sorti 700 millions de chinois de la pauvreté ?

Mais quand on aura compris tout cela, si on retourne en Afrique et on se trouve devant des gouvernements défaillants qui n’ont même pas compris quel est l’enjeu et l’importance de mettre comme priorité le fait de nourrir nos populations, on fait comment ?

On passe on plan B, et si ça ne marche pas, on passe au plan C et c’est bien pour ces options que vous payez 5 millions de francs pour vous scolariser à la Pougala Academy.

Nous sommes là pour vous enseigner comment contourner la défaillance entretenue par l’Occident des états africains.

Nous laissons aux autres le choix du refrain des insultes à nos dirigeants et à nos pays pour faire le tour du monde à la recherche des meilleures solutions pour nos populations.

Avec les Brics, un nouveau monde arrive et nous ne voulons plus subir la marginalité, que l’on nous a imposée dans le monde guidé par l’Occident.

Cette fois-ci nous ne voulons plus rater le train de la prospérité partagée et collective.

C’est pour ça que nous sommes ici.

Jean Paul Pougala – Mercredi 26 Avril 2023 à Guangzhou

La complexité d’une bonne efficacité industrielle

L’industrie est en réalité une discipline si compliquée, extrêmement même , bardée de nombreux secrets protégés jalousement par ceux l’utilisent et prospèrent avec , qu’il faille aller là où l’on peut et veut encore partager l’information, plutôt que de s’entêter à quémander le transfert de technologie, là où l’on ne nous veut pas et veut pas partager .

L’occident ne fera malheureusement pas deux fois la même erreur , en ayant transféré toute sa connaissance de l’industrie à grande échelle , sa rigueur , sa technologie et son savoir faire à la Chine , pour des raisons de marges budgétaires plus élevées et de coûts de fabrication plus bas. Une Chine, qui en a profité pour se former , s’améliorer et performer , jusqu’ à devenir la 1ère puissance économique loin devant les Etats-Unis selon l’adage, qui dirait que , l’Amérique innove , l’Europe Régule et la Chine Copie .

Sauf que le copieur a été placé dans ce rôle contre son gré , il y a prêt de 60ans et s’en ai servi pour créer les conditions de son autonomie. La Chine fière ne pouvant rester dans un rôle secondaire de petite main alors qu’elle a toujours, par son histoire ,été un grand peuple de commerçants . L’on retrouve de la vaisselle de porcelaine dans les contrées les plus avancés d’Afrique Australe , bien avant l’arrivée des premiers colons occidentaux , démontrant d’une présence chinoise sur l’Afrique qui remonte déjà a tres loin . En réactivant ses routes de la Soie aussi appelées de manière plus contemporaine la Grande Ceinture , la Chine ne fait qu’appliquer sa stratégie d’encerclement , une stratégie militaire tiré du jeu de Go adaptée au commerce .

Ce qu’en tire l’Afrique , le Pourquoi et le Comment

Du coup , ce sont les autres qui nourrissent l’Afrique , les autres qui font ses routes , tout cela faute d’industries locales en capacité de répondre à la demande, oeuvrant pour l’élévation de son économie et son autonomie. L’Afrique reste le mauvais élève toujours endetté et sans le sou quoi qu’elle fasse de bon. Car le jeu de l’économie et de la finance mondiale n’ont pas été faites pour elle , bien que c’est l’Afrique et seulement l’Afrique, qui finance l’économie mondiale grâce à ses énormes ressources naturelles , minérales et pétrolières … par son gaz, son or, ses terres rares , son cacao , son café , son bois , son eau , son poisson , son uranium , son coton … bref un peu tout ce qui peut se transformer et prendre de la valeur mais qui paradoxalement l’appauvrisse et l’enfonce dans des guerres de plus dures et longues , car plus l’économie va devenir rude et exiguë , les conflits s’intensifieront sur le continent ..

Où trouver les solutions d’une autonomie et prospérité africaine

La Chine est l’usine du monde, c’est là bas que l’on doit et peut aller chercher la connaissance , la compétence et une certaine expérience de la phase d’industrialisation. Comment l’on passe du stade de petite ville de pécheur de 70.000habitants comme Shenzhen à prêt d’une vingtaine de million avec la plus grosse concentration d’usines ultra modernes au monde et à bas cout.

La Chine se dit prête à nous aider. Pourquoi ? Parceque l’impérialisme et l’hégémonie chinoise ne sera que commerciale. Sa priorité est la sécurisation et la sécurité de ses routes de la soie , améliorer et encore plus diminuer le cout de ses échanges commerciaux . Le secret de la Chine , c’est Vendre x exceller dans son commerce extérieur plus que tous les autres . Elle peut produire pour 1,4 milliard de ses habitants mais aussi pour les 6 autres milliards de la planète , en faisant potentiellement le pays le plus puissant du monde . L’on ne peut pas faire de commerce dans le chaos , contrairement à un impérialisme économique basé sur le pillage , qui a besoin de ce chaos pour s’enrichir .

Entreprendre ou Mourir , nous vaincrons !

Pendant que les autorités et force de sécurité intérieure occidentale s’échinent à dépenser toute leur énergie à combattre le narratif politique et militant porté par trois ou quatre panafricanistes francophones , qui se mettent en avant , Kemi Seba , Nathalie Yamb , Franklyn Nyamsi et encore bien d’autres ; qui se sont donnés comme objectif de faire un éveil politique et historique des consciences des populations africaines et afro-descendantes, un autre enjeux se joue tout aussi important, celui de l’éveil au Panafricanisme Économique. Une dénomination, que je revendique comme mienne , mon invention terminologique , une démarche qui consiste à vouloir comprendre comment et pourquoi l’on nous appauvrit pour ensuite trouver et proposer des solutions. Rien ne sert de venir en Europe pleurnicher, à nous d’agir et pour cela, il faille mieux réfléchir .

Observer , adapter et appliquer .. le Programme RINVINDAF, c’est comme ça que je l’appelle , est le premier programme non gouvernemental initié par la société civile avec à sa tête Jean Paul Pougala . Un programme, que je me propose de déployer depuis ma plateforme parisienne , un programme qui se déploiera de manière virale par ses diplomés , qui en ont compris l’essence. Par ceux qui ont participé à une ou plusieurs formations de ce programme , et compris la nécessité d’un tel combat idéologique et géostratégique de l’économie en Afrique et de sa nécessite de survie économique .

Car l’on a le choix d’avancer ensemble en créant notre propre écosystème soit de réinventer individuellement la roue pour comprendre tous les secrets de l’industrie tout seul avec des fonds propres souvent trop peu suffisant , mais c’est voué à l’échec . Cela a été les conclusions des premiers et deuxièmes quinquennaux de ce programme , le déploiement de ce programme ne pourra se faire avec succès qu’avec le soucis de consolider le réseau et de s’employer à travailler ensemble , quelque soit nos désaccord d’opinions sur son leadership et son management .